L'itinéraire

Les étapes du parcours

De la pointe-Saint-Gildas à la pointe de la Fumée

Ça ne fait pas un alexandrin

mais par les pistes un beau chemin.


Dimanche 15 juillet et lundi 16, depuis Orvault en passant par Préfailles, car le temps n'est pas très beau.

J'aime bien le parcours dans les marais par le port du Collet.

A La Barre de Monts, nous prenons la piste littorale entre dunes et forts.

 

mercredi 18 juillet, la côtes vendéenne jusqu'à la Charente-maritime.

Nous visitons la maison de Georges Clemenceau à Jard/mer, visite guidée par un homme érudit et admiratif du personnage. Le site vaut le détour, face à la mer le panorama est très large, depuis Les Sables jusqu'à l'île de Ré. Dans la maison du Tigre vieillissant sont venues bien des célébrités, artistes et politiques, Monet et sa femme ont peint son jardin qui fait face la mer.

Après la piste littorale, la route est partagée jusque vers l'Aiguillon/mer; avec la baie que nous découvrons ainsi que la Pointe d'Arçay. Nous longeons la digue vers la Pointe de l'Aiguillon, puis continuons par des routes calmes à travers les marais.

Du jeudi 19 juillet au dimanche 22, la côte charentaise depuis Esnandes à Marennes.

La culture locale, la mytiliculture (pour les moules), qui existe ici depuis le 16eme siècle, introduite par l'irlandais Patrice Walton., car le village a été un port avant les différents endigages.L'église St Martin d'Esnandes est fortifiée comme un donjon -XIIème - profondément restaurée en 1880, elle est malgré tout un bon exemple d'architecture religieuse.

 

Les îles fortifiées, les marais, les plages, un joli pays.

C'est comme un bout du monde ! La pointe de la Fumée, entourée d'eau,  est pleine de charme et de couleurs pastel qui  déclinent les  tons du ciel et de l'océan, et dessinent d'étranges silhouettes...

 

Rochefort, c'est une belle ville dans laquelle nous reviendrons. En attendant, nous visitons avec intérèt, le chantier de l'Hermione et la Corderie royale avec une exposition sur l cole des Glénans. Après, nous allons passer le Pont-transbordeur, obligatoire pour un Nantais  !

Nous avons roulé dans les marais, chouette !

Leçons d'Histoire, visitant au passage le village natal de Samuel de Champlain (le fondateur de Québec)  : Brouage et ses remparts au milieu des marais.

Nous prenons le bac pour Le Verdon/mer (33) et changer de région.

Devant le fort du Verdon, sa stèle aux 27 députés qui refusèrent l'armistice du Marchal Pétain en 1940 et se sont embarqués sur le Massilia pour continuer la lutte depuis Alger.

 

A partir du dimanche 22 juillet, la Gironde, les forêts de pins, les grandes plages et les mêmes vagues. Plus loin, il pleuvra sur Hourtin. Nous prenons vers l'intérieur puis vers Bordeaux. Nous traversons Bordeaux du nord au centre puis par les quais et le Pont de pierre, nous rejoignons la rive gauche de la Garonne pour emprunter la piste Roger Lapébie (de Latresne à Sauveterre de Guyenne).

Vers La Sauve (avec les ruines de son abbaye et le musée des vins de l'Entre-deux-mers qui se tient dans une ancienne grange dimière, nous visitons l'atelier d'un céramiste qui nous explique beaucoup de son art).



mercredi 25 juillet, depuis Créon, nous effectuons une boucle vers Castillon-la-bataille

Depuis toujours, ce site de Castillon est un lieu stratégique permettant de surveiller 2km à l’Est du «  Gué de Rauzan  », seul passage existant autrefois pour passer la Dordogne. La ville de Castillon-la-Bataille porte ce nom depuis 1953 en référence à la bataille du 17 juillet 1453 qui se déroula aux pieds de la cité et qui marqua la fin de la guerre de 100 ans entre les Anglais et Français.

Civrac/Dordogne doit sa notoriété aux pépinières de plants de vigne très recherchés. C’est un joli petit port.

St Pey de Castets est implanté sur un point dominant la vallée de la Dordogne depuis son église des XII et XVI siècles.

Rauzan, possède une grotte souterraine et un gros château médiéval qui demeura anglais jusqu’à la fin de la guerre de 100 ans.

A partir du jeudi 26 juillet, nous sommes sur le chemin du canal latéral à la Garonne.

Nous rejoignons l’écluse de Lagruère, où nous sommes très bien accueillis dans un camping peu utilisé (4 occupants). Nous déambulerons jusqu'à Valence-d’Agen avec des échappées pour le «  bec  » d'Aiguillon, qui est presque le confluent du Lot, de la Baïse et de la Garonne.

Tonneins possède des quais sur la Garonne qui ne sont pas très agréable à vélo, mais offre un beau parcours. La vue sur le Lot depuis Laparrade est superbe. Damazan est une bastide assez passagère. La région de l’Aiguillon a été autrefois un grand carrefour commercial et navigable.

Nous sommes passés dans le Tarn-et-Garonne (82) et la région Midi-Pyrénées, pas de renseignement à Boé sur la région d’à côté (bravo)  !

dimanche 29 juillet, nous repartons en laissant le canal latéral à la Garonne pour rouler vers le Sud-Ouest. Vers Golfech, nous croisons un couple avec 2 jeunes enfants qui ont du faire une nuit de camping sauvage. Après La Magistère, Dunes et Donzac, nous traversons le village d’Astaffort (Francis Cabrel). Nous sommes sur des routes plus difficiles dans un pays de grandes cultures (maïs, tournesol), mais peu roulantes. Au passage nous visitons la «  cité des chats  » et la collégiale de La Romieu, nous sommes sur le chemin de Saint-Jacques.

Dunes est une belle bastide qui a été la place d’un drame en 1944 La ville de Condom (7000 hab. est sous-préfecture du Gers) mérite le détour avec ses rue piétonne son parc le long de la Baïse et son centre très bien aménagé.

lundi 30 juillet, c'est le début de notre remontée vers Bordeaux. Nous sommes dans la plaine et la forêt de Campet, nous échappons aux routes en prenant des chemins forestiers pour rejoindre Castel-Jaloux, station thermale.

Montcrabeau (village des menteurs avec un festival ) en fait c’est une déformation de la menthe qui était séchée autrefois et chargé depuis le port sur la Baïse.

Nous traversons ensuite les grands crus via Cadillac. Nous espérions trouver un camping à St Pierre d’Aurillac ou Loupiac, mais ils sont fermés depuis cette année. La suite jusqu’à Laroque traverse les grands crus de Bordeaux. L’aire de camping du lac de Laromet est déserte, mais bien calme, 3 campeurs, nous y arrivons vers 18h.

Encore une belle journée, nous essayons de longer la Garonne, puis nous remontons vers Leognan et le camping de Gradignan que j’ai fréquenté, il y a 15ans. Il est petit mais très fréquenté car il n’existe que 2 camping autour de Bordeaux (Bruges au nord et celui-là au sud)

Une visite dans Bordeaux, s'impose pour le centre et la périphérie nord-est de la ville. Exposition Bordeaux-Monumentale sur le patrimoine et l’histoire, Palais Gallien, St Seurin et ses albatres, les places des Quinconces et Girondins. Nous passons le pont d’Aquitaine à vélo pour une belle vue mais bruyant. La coulée verte du Peugue et nous continuons vers St Jean d’Illac pour un retour par Mérignac, pour plus de calme.